– Vivianne est fille unique. Ses parents, de famille noble, l'ont chouchouté et lui ont appris a être la parfaite femme à marier. Douce, discrète, souriante et intelligente, la belle dégage un charisme rare et troublant. Parfaitement maître de ses émotions, elle sait faire face à toutes sortes de situations sans montrer sa détresse, et résout les problèmes avec sagesse. Pourtant, c'est une grande sensible, et Dieu que cela lui fait du bien de se retrouver seule pour laisser place à sa vraie figure. – N'ayant eût que l'enseignement féminin, la jeune femme ne sait pas se battre, ni pratiquer un autre "sport" que l'équitation et le tir-à-l'arc. Oui, du tir-à-l'arc, grâce à son meilleur ami d'époque, un paysan qu'elle ne voyait qu'en cachette, vu son rang et le sien. Une époque qui lui manque abominablement, d'ailleurs. Quoiqu'il en soit, Vivianne excelle dans la danse et la peinture, ses passes-temps. – Vivianne est mariée depuis plus de deux années avec un compte/chevalier possédant un magnifique domaine près du village. Ce fût un mariage arrangé, mais heureusement pour la belle, plus ou moins réussi. Malgré cela, le pseudo bonheur ne dura point longtemps, suite à une bataille livrée dans un lieu lointain où celui-ci ne revint jamais. Vivant ? Elle espère de tout cœur qu'il est juste perdu et qu'il reviendra. Mais les chances sont très minces. Son mari, quelqu'un d'intelligent et aimant, mais malheureusement trop occupé à son travail pour veiller sur sa promise. Ils croyaient s'aimer, mais au fond ne se sont jamais réellement connus. Pourtant, il lui manque. – Depuis la disparition de son mari, Vivianne habite plus ou moins chez son amie d'enfance, Rosalie, qui possède une magnifique demeure proche de la forêt. De ce fait, elle se sent beaucoup moins seule et apprécie de pouvoir se retrouver aux côtés de quelqu'un de proche. Et puis, la jeune femme n'a jamais été autan intéressée par les habitants du village, tous très travailleurs et ouverts aux autres. Ce peuple la fascine, et la fait oublier qu'il existe un monde entre son statut et le leur. – Vivianne est une femme à la tête haute, intelligente et très perspicace. Vous ne pourrez jamais lui faire avaler quelque chose de faux, lui mentir en devient presque impossible, à moins d'être un très bon comédien sans sentiments; elle lit dans vos yeux. Courageuse, elle n'a pas peur de s'engager et sera toujours présente pour les personnes qu'elle apprécie, peu important le risque que ça en résulte. Souriante et généreuse, Vivianne est un rayon de soleil qui sait redonner le sourire facilement. C'est une personne très agréable, qui cache très bien sa grande sensibilité derrière son courage et son orgueil. – La demoiselle a révélé une fascination certaine pour les druides et leur monde. Elle en avait peur, certes, mais c'était bien avant de rencontrer Nathanaël. Il n'eu aucun besoin de le lui dire, elle devina et il se confia à elle. Bien qu'il reste tout de même très secret sur ce sujet, Vivianne essaie chaque jour d'en apprendre plus sur leur culture et leur philosophie qui paraissent bien plus intéressantes et pacifiques que celles des simples lambdas dont elle fait partie. – Depuis qu'elle s'est retrouvée seule, Vivianne s'est découvert une passion pour la nature et les grands espaces, lui permettant de respirer et de méditer. Ses promenades dans les bois sont devenus quotidiennes, malgré les avertissements de son amie concernant les dangers qu'elle pourrait y rencontrer la nuit tombée.
♣One the other side.
Prénom ou Pseudo ♦ Purple Chick Âge ♦ Dix huit printemps Comment avez-vous connu le forum ? Bazzart Commentaires ♦ Je l'avais dis, que je craquerais.
Dernière édition par Vivianne ÓMordha le Dim 26 Sep - 8:32, édité 13 fois
Vivianne ÓMordha
Messages : 31 Date d'inscription : 19/09/2010 Age : 31 Pseudo : Purple Chick Crédit : Myself
Oh no, here comes that sun again That means another day without you my friend And it hurts me to look into the mirror at myself...
« Dame Vivianne. » On lui tendit la main. Une main inconnue. Une main qu'elle allait devoir tenir tout au long de sa vie. Elle n'osait relever la tête. Pourtant, elle le devait. C'était son devoir, ce pourquoi toutes ces années ses parents l'avait éduquée. Injuste ? Non, c'était ainsi. Et elle devait se réjouir d'avoir un avenir gardé par une famille noble, lui sourire et être présente pour lui. Un homme qu'elle n'avait jamais vu. Un homme qu'elle redoutait de haïr. Pourtant, elle allait le faire, pour sa famille, sa mère qui ne désirait qu'une assurance d'un bel avenir à sa fille unique, dans le luxe et la sécurité. C'était ce qu'elle s'apprêtait à avoir et malgré cela, le cœur de Vivianne se brisait à la seule idée de se séparer de ceux qu'elle aimait et partir loin de la maison familiale. « Comte. » Répondit-elle après quelques instants, essayant tant bien que mal de cacher son mal-être avec un ton plus assuré que la normale. Son regard océan s'ôta du vieux sol du grand hall et le posa sur son promis. Un bel homme, brun aux yeux sombres. Un homme grand et imposant. Un homme rassurant de part sa carrure et son regard profond. Elle ne s'attendait pas à s'offrir à un homme d'une telle allure. Sa barbe de trois jours et ce petit côté négligé la firent sourire intérieurement. Il n'avait pas l'air d'un compte, mais plutôt du chevalier qu'il était depuis tout jeune. Il avait l'air hautain, assuré, mais la belle ne manqua pas de remarquer cette petite lueur dans ses yeux lorsqu'ils se plongèrent dans les siens. Plus un mot, juste un sourire partagé qui rassura la jeune femme tout à coup plus à l'aise. Était-il amoureux ? Allait-elle l'être, avec le temps ?
***
Une brise froide s'était levée sur le petit village ce matin-là. Quelques feuilles mortes dansaient devant le pas de la porte des ÒMordha. Un silence glacial régnait depuis que les corbeaux avaient arrêtés de croasser cette nuit. Vivianne se levait gentiment, avec cet entrain qu'elle avait chaque matin, malgré l'attente de nouvelles, malgré le fait d'être seule, une journée de plus. Comme tous les matins, elle enfilait une robe élégante, mais cette fois-ci elle sortit cette magnifique bleue turquoise, qui lui allait si bien. Un cadeau de son mari. Sa suivante s'attardait comme toujours sur ses longs cheveux dorés avant d'aller lui préparer à manger. Un rituel silencieux quotidien qu'elle avait pris depuis son départ. Un rituel pesant mais qui lui apportait un certain réconfort, une sécurité. Assise proche de sa coiffeuse, la belle regarda par la fenêtre, le visage aussi pâle que de la porcelaine. Un homme arrivait, descendait de son cheval et se dirigeait tout droit à son seuil. Il ne fallut pas longtemps pour que la demoiselle accoure à la porte à la place de ses servants et ouvrit, une moue soucieuse collée sur sa figure sans défauts.
« Dame Vivianne ? » Ce ton sombre n'annonçait rien de bon. La main glacée se resserra contre la poignée de la porte d'entrée, une boule désagréable se formait dans sa gorge. Elle n'osait pas répondre. Elle n'osait savoir la suite, de peur d'être déçue, effondrée par la nouvelle qu'il venait lui annoncer. Elle l'avait reconnu. Chevalier, dans la même cavalerie que son mari. « Où est-il ? » Sa voix s'étrangla dans ses derniers mots prononcés, laissant place à une crispation complète de son corps. L'homme ne répondit pas. Il se contentait de la regarder, avec cet air désolé et ampli de pitié. Voyant que la jeune femme allait s'effondrer d'une minute à l'autre si il ne répondait pas, il reprit la parole en se frottant la tête, son casque dans l'autre main. « Nous l'ignorons. Il s'est fait capturé par l'ennemi, des brigands. Ils étaient beaucoup trop, cela n'aurait dû se passer ainsi. Nous faisons notre possible pour vous le ramener Madame. Mais je crains... » Elle fit signe d'arrêter d'une main tremblante. Elle le savait. Il était peut-être mort, ou presque mort. Et elle resterait là, seule et impuissante. La demoiselle ferma la porte sans se soucier du coursier, puis alla s'asseoir au bord de son baldaquin, silencieuse. Elle ne le connaissait que peu, et pourtant il lui manquait. Non pas comme un premier amour, mais comme un frère, quelqu'un de sa famille, aussi étrange que cela puisse paraître. Une tristesse certaine naquit au fond de son corps frêle et tremblant, Vivianne savait qu'elle ne le reverrait pas. Mais il fallait qu'elle garde la tête haute, pour la famille, et pour les autres, qui eux, avaient toujours un infime espoir de le retrouver un jour. Après tout, elle avait été éduquée pour ça, pour paraître toujours digne et intouchable...
Be my friend, hold me, wrap me up, Unfold me, I am small and needy Warm me up and breathe me.
Une soirée étrangement belle et agréablement troublante. Une simple danse, avec ce parfait inconnu qu'elle osa défier dans ce tournoi amical de tir à l'arc. Quelle idée ! Elle n'avait put s'empêcher. Vivianne, de nature étonnement calme, mais soudainement excitée à l'idée de défier cet homme. Et puis, elle n'avait rien à regretter, après tout c'était son domaine aussi. Et elle réussi à le montrer, même si elle était passée pour une folle... Un sourire songeur vint se dessiner sur ses lèvres fines, pendant que son regard était fixé sur la forêt qui avoisinait la demeure de son amie où elle résidait depuis maintenant deux bons mois. Il était bon de ne plus se retrouver seule dans une maison vide, son amie avait été d'une bonté exemplaire depuis le jour de la disparition de son mari. Voir les habitants du village, les fréquenter, rire, se promener seule dans les grands champs apaisait son cœur et son esprit. Mais quelque chose de nouveau et de bien plus plaisant était venu chambouler sa vie ce soir là, lors de cette petite fête. Elle y pensait, presque chaque jour. Cet inconnu, elle ne pensait plus le revoir. Et pourtant, quelques temps après, le revoilà, devant la maison du forgeron, caressant un cheval aussi noir que la nuit. Un regard échangé, un sourire hésitant, fallait-il qu'elle laisse aller son cœur, et aller à sa rencontre ? Quelques instants plus tard les voilà sur le chemin de la forêt, en train de parler de tout et de rien, avec cette gêne constante mais presque agréable. Plus le temps passait, plus les deux amis devenaient proches. Qui aurait pensé qu'une femme de son rang puisse un jour sentir son cœur battre pour un parfait inconnu de la forêt ? La demoiselle se sentait revivre, malgré son mariage, elle savait qu'un avenir totalement différent l'attendait. Et peut-être allait-elle bientôt être prête à l'accepter... Elle n'eut le temps d'y réfléchir plus longtemps. Quelque chose la fit soudainement sortir de ses songes. La belle aperçu de la lumière à l'entrée de la forêt, non loin. C'était lui, elle en était persuadée. Un frisson lui parcouru le dos, une boule se forma dans son ventre lorsqu'elle compris qu'elle avait très envie de courir le rejoindre, pour passer encore une soirée sans personne, à sourire et surtout, être naturelle. Mais sa raison était là, elle aussi, et ces contradictions la tiraillaient à en devenir dérangée.
« Allez-y ma chère. Je vous couvre. » Vivianne se retourna vivement, et vit son amie au seuil de sa chambre, un sourire compréhensif et amusé sur le visage. Elle la connaissait, elle avait beau être discrète, Rosalie devinait toujours ses pensées. La jeune femme esquissa un petit sourire hésitant, puis enlaça son amie. Le soleil se couchait, mais peu importait. Il fallait qu'elle sorte, qu'elle le voie. La dame enfila simplement une cape sur sa longue chemise de nuit blanche éclatante, relâcha ses cheveux de sa longue tresse en les laissant libre, ne se préoccupant même pas d'être décente. Elle descendit, puis regarda furtivement autour d'elle avant de relever sa grande capuche. Puis, elle traversa le pré à grandes enjambées avant d'atteindre le bois. Sa gorge se resserra, son souffle se rétrécit, cette fois, cela n'allait pas être comme les autres fois, elle le sentait. Ses pas se faisaient de plus en de plus rapides, suivant la lueur qui se rapprochait. Nathanaël s'était construit un petit abri pour la nuit, un feu, aimant toujours autan sa liberté, malgré son appartenance au clan qui l'avait retrouvé. Seul avec la nature, son occupation favorite. Son sourire satisfait disparu bien vite lorsqu'il distinct une silhouette qui s'approchait... C'était elle. Il se leva lorsqu'il l'aperçu dans la pénombre, fronçant les sourcils, se disant certainement qu'elle avait dut avoir un souci. Vivianne s'arrêta à quelques mètres de lui, retira sa capuche laissant son regard se poser sur lui, une lueur ampli d'affection et de questions. Qu'est-ce qu'elle était en train de faire ? Aucun mot ne sorti de sa bouche. Nathanaël compris alors qu'il y avait bien plus qu'une simple amitié entre eux. Ils s'étaient retenus de tous sentiments jusqu'à présent, se persuadant qu'il n'y avait rien, et qu'il ne pouvait y avoir quelque chose entre un druide et une comtesse. Pourtant, à cet instant, plus rien ne semblait compter. Le silence était présent, mais aucun besoin de paroles pour comprendre ce qui se passait. Il lâcha son arc à terre sans la quitter des yeux, et s'avança vers la jeune femme qui n'osait plus bouger. Dans un geste hésitant, la main fraîche de la jeune femme vint glisser sur la joue de celui-ci, et un sourire sincère se dessina sur leurs lèvres. Ils savaient maintenant. La douceur de sa caresse fit comprendre à Nathanaël à quel point elle pouvait tenir à lui, et plus rien ne pouvait alors l'empêcher de faire ce qu'elle attendait. Le jeune homme s'avança encore et l'enlaça, avant de poser ses lèvres sur les siennes. Ils s'échangèrent un baiser passionnel sans penser au futur, sans se poser encore plus de questions. La nuit étaient à eux, à présent. Rien qu'à eux.
Dernière édition par Vivianne ÓMordha le Sam 25 Sep - 13:54, édité 19 fois
Lionan Haverlock
Messages : 90 Date d'inscription : 19/09/2010 Pseudo : Mada Kill Crédit : Mint Haze