CHAMBERNON elizabeth ▬ drop in the ocean.

♣ A QUESTION OF DETAILS



Inutile de dire qu'elle s'oppose à corps et âme à la chasse aux sorciers. Ses parents et sa jeune sœur étaient des sorciers. Elle, elle n'avait pas hérité de ce don. Rien de plus normal, sachant qu'elle avait été recueillie par les Lagharne alors qu'elle n'était encore qu'un nourrisson. Elle leur en a toujours été reconnaissante et n'aurait pu rêvé de trouver meilleure famille que la leur. Malheureusement pour elle, elle fut de nouveau privée de sa famille, car cette dernière fut assassinée par les hommes du roi. Les chasseurs, qu'elle considèrent comme étant des êtres vils et répugnants. Son opposition, elle le montre en hébergeant des druides chez elle quand ces derniers ont besoin d'un toit pour se reposer pendant quelques jours.

Elle travaille en tant que couturière depuis déjà deux années. Son talent n'est pas inné ni héréditaire, non, elle l'a acquis grâce au savoir-faire de la femme ayant fait office de mère. La femme qu'elle a d'ailleurs toujours considéré comme étant sa mère biologique. Il n'est donc plus nécessaire de préciser qu'elle possède un ton particulier pour confectionner des vêtements ou qu'importe. Ainsi, elle ne rate jamais - ou très rarement - ce qu'elle entreprend. Cela représente pour elle plus une passion qu'un métier. Elle aime exercer cette profession, car non seulement elle lui a été transmise par un être qui lui était cher, mais aussi car cela lui permet de fuir le quotidien dont les habitants de Brinklow sont victimes depuis maintenant quelques années.





♣ I AM AN OUTSIDER
Prénom/Pseudo; Rita/Rag Doll.
Âge ; Dix-sept ans.
Avatar ; Natalie Portman, ce sera alors.
Comment avez-vous connu LOM ; Bazzart.
Commentaires ; Whoa et je dois dire que je suis totalement inspirée par ce personnage.

« agnes, ma tendre agnes, veilles-bien sur ta sœur. » Je me souviens encore à quel point la voix de ma mère était douce. J'avais bien du mal à y résister et ne pouvais ardemment pas refuser d'écouter ses conseils ou les nombreuses recommandations dont elle ressentait l'infini besoin de nous faire part. Et ce, malgré le fait que nous approchions dangereusement de l'âge adulte. Ce jour-là, elle m'avait demandé à plusieurs reprises de ne pas quitter ma jeune sœur des yeux. J'obtempérai. Des bruits assez lointains nous parvenaient de l'extérieur. Je m'approchais alors de la fenêtre et tirais un pan du rideau dans le but d'en apprendre un peu plus sur nos visiteurs. Des voleurs ? Peu probable, nous n'avions pas grand chose à leur donner. Mais ce n'est que quand je vis mon père se lever soudainement que je compris de quoi il retournait. Brunhild restait là, à fixer nos parents, ne connaissant pas la raison de cette soudaine agitation. Ma mère qui ne savait plus quoi faire pour tenter de calmer son époux vint à nous. Elle embrassa tout d'abord Brunhild et m'adressa un regard que je n'eus pas de mal à interpréter. « non, c'est hors de question. vous ne pouvez pas me demander de faire cela. » Un sourire vint illuminer son visage, elle s'approcha alors de moi et sécha d'un revers de la main les larmes qui noyaient mon visage. Je savais alors pertinemment ce qu'elle allait me répondre. « fais le pour ta sœur. fais-le pour nous. » Elle n'avait pas le droit, je lui en voulais de me prendre par les sentiments. Tout cela était injuste. Les bruits de pas s'intensifièrent alors mon père nous attrapa toutes les deux par le bras et nous fit sortir par la porte arrière avant de nous embrasser et de me demander à nouveau de veiller sur Brunhild. Il nous mit à la porte prétextant que c'était pour notre propre bien. C'était la seule manière de nous protéger de ces hommes. Une larme perlait sur mon visage, je ne voulais pas avoir à les quitter. Peut-être pour toujours. Et pourtant, je savais au fond de moi, qu'il fallait partir, qu'il fallait que je prenne soin, au mieux de ma cadette. Je devais le faire. Je vis la porte se refermer sur les mines effrayés de nos parents et je me mis à courir. Je tirai alors Brunhild par le bras, mais elle résistait, elle ne voulait pas les abandonner à leur sort. Je la comprenais parfaitement, mais je ne pouvais décidément pas leur désobéir. Si c'était là la dernière faveur qu'ils avaient à me demander alors je me devais d'obéir. uc