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 STOP SHOUTING, PLEASE. (r.)

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MessageSujet: STOP SHOUTING, PLEASE. (r.)   STOP SHOUTING, PLEASE. (r.) EmptyMer 23 Déc - 17:19

STOP SHOUTING, PLEASE. (r.) 157y7go STOP SHOUTING, PLEASE. (r.) 15ckl1u
1. It's easy in this place and time,
so easy to get trapped.
With a woman like you and a gift like that.

    Une foule intense nous bousculait et j'agrippais plus que fortement mon otage. En aucun cas, elle ne pourrait s'échapper. Ses derniers mois, elle avait comme appris à obéir à mes ordres. Elle ne tentait plus de défoncer la porte. Elle restait calme. Un grand progrès, dont je me félicitais. Les mendiants criaient dans tout ce brouhaha, les commerçants encore plus fort si bien que je ne m'entendais plus penser. Ma main dans la sienne, je nous frayais un chemin vers la médiocre boutique du marchand de fruit. C'était une sensation étrange de la tenir par la main. Par cet acte, je proclamais être sien et surtout je risquais de me faire repérer. J'aurais mieux fait de la laisser à la maison, plutôt que de la trimballer. Mais il fallait qu'on mange.
    La situation était bien ironique, vu que je devrais la tuer dans le futur. J'aurais du le faire, il y a bien longtemps, et passer à ma prochaine victime. Mais j'avais bien essayé tous les moyens. Comme la fois où j'étais venu la nuit dans sa chambre, et que la vue de sa longue chevelure blonde m'avait adouci. Moi, m'adoucir ? C'était une sacré grande première. Moira avait une sale influence sur mon côté sentimental. Elle était devenue une sorte de compagnonne, de colocataire. Je la laissais se balader dans la maison, mais elle ne sortait jamais sans mon escorte. Dans aucun cas, je ne pouvais la perdre. Sinon, on me lancerait des chasseurs aux trousses pour me confondre comme sympathisant des druides. Blasphème.
    Je le lui avais bien répété une dizaine de fois, mais en rajouter un peu, mettait du piment dans ma vie. Alors, m'arrêtant devant l'étalage de fruits, je me baissais discrètement et chuchotait à son encontre.
    « N'essayes même pas de crier, je te proclamerais folle. Et puis de toute façon, tout le monde déteste les gens de ton 'espèce'. » Bon, d'accord, j'y allais fort. J'allais peut-être la vexer. Je l'entendais déjà marmonner, ce qui me mettait de si bonne humeur. Je la poussais vers l'étalage et le lui montrait. Puis me baissant à nouveau vers son oreille, je prenais une pause pour sentir son odeur. « Choisis ce que tu veux. Tu es mon invitée, nan ? »

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MessageSujet: Re: STOP SHOUTING, PLEASE. (r.)   STOP SHOUTING, PLEASE. (r.) EmptyMer 23 Déc - 18:12

STOP SHOUTING, PLEASE. (r.) 246nuht STOP SHOUTING, PLEASE. (r.) Ek3u38

En temps normal, quitter cette maison ne m’aurait en rien déranger, seulement, seul mon accompagnateur me dérangeait plus qu’autre chose. Sören. Le surnommait « mon accompagnateur » n’était qu’un surnom doux et tendre, parce qu’en réalité, il était plus mon kidnappeur qu’autre chose. C’était un chasseur de druides, et il m’avait capturé comme si je n’avais été un gibier. Je détestais être auprès de lui, car j’avais toujours la sensation d’être sur la corde raide, que d’ici un instant, il allait me trancher la gorge. Même si je cachais parfaitement bien mon angoisse, au fond, j’étais effrayée, terriblement effrayée. Il me traitait pourtant bien, enfin, mieux qu’au départ, où j’avais à peine eu la chance de manger. Parfois, j’arrivais à lui trouver une once d’humanité, qui se détruisait dès que j’avais l’erreur d’ouvrir la bouche. Aujourd’hui, il avait décidé de me trainer sur la place, pour pouvoir aller acheter des fruits, comme si il n’était pas capable de se décider seul, comme un grand garçon. Mais je n’avais pas bronché, parce qu’il était toujours bon de prendre l’air, alors que je ne voyais que les mêmes lieux, un peu trop souvent d’ailleurs. A peine avait-il fermé la porte de la maisonnette qu’il avait prit possession de ma main. J’avais tenté de me libérer, mais rien n’y faisait, il la tenait fermement. En réalité, ce geste me dérangeait, les gens risquaient de nous prendre pour un de ces jeunes couples qui comptaient se marier d’ici peu. Ils étaient tellement loin de la vérité. Mes maigres essaies pour le fuir, comme lui planter mes ongles noircit dans la peau, ne l’avait fait que rire, sur le long du chemin, alors, j’avais finalement abandonnée mes efforts, me rendant à l’évidence que cela ne servait plus à rien. Si j’avais pu, je lui aurai fais exploser la tête, mais, je réprimai cette idée bien qu’intéressante. Nous nous étions alors arrêtés devant le stand de fruits, où il me poussa légèrement avant de me murmurer. « Choisis ce que tu veux. Tu es mon invitée, non ? » Ses paroles ne m’avaient attirés qu’un ricanement. J’étais loin d’être son invité. Mais malgré le fait que parfois, je le haïssais, je n’arrivais pas à le fuir, malgré les nombreuses occasions. J’avais alors montrée quelques oranges, et pommes, et pendant que l’homme s’activait, je m’étais tournée vers Sören, notre proximité m’avait déstabilisée, me poussant à reculer d’un pas, pour avoir une distance plus importante entre nous. « Entre nous, tu as plus de chance de te faire tuer que moi. » Et je n’avais pas tort. Ce n’était pas écrit sur le visage des gens, « je suis un druide, ne me tuez pas. », et il fallait avouer que malgré la chasse aux sorciers, les druides étaient toujours aussi présent, ou en tout cas, je l’espérais secrètement. Ma soudaine pensée se dirigea vers ma sœur, elle me manquait terriblement, et le pire de tout, c’était que je ne savais pas si elle était toujours en vie ou non, et cette pensée me serra d’avance le cœur, au point d’étouffer un hoquet de tristesse.
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MessageSujet: Re: STOP SHOUTING, PLEASE. (r.)   STOP SHOUTING, PLEASE. (r.) EmptyDim 27 Déc - 17:46

Quel beau temps pour se promener. Sôren planta ses grands yeux dans la foule, tentant de distinguer quelques potentielles prochaines victimes. Il avait Moira pour l'instant, mais tout pouvait chavirer dans le moment. Même si son coeur battait un peu trop fort en sa présence, il ne se permettait pas mentalement de rater sa mission, de perdre sa réputation et son boulot gracieusement payé. Comment pourrait-il survivre sinon ? Il avait déjà sûrement bien des druides à sa poursuite et il était reconnu pour ses nombreux meurtres. « Entre nous, tu as plus de chance de te faire tuer que moi. » Un léger rire s'échappait de ses lèvres, lorsqu'il payait le marchand de fruits. Prenant le sac dans sa main, celle de Moira dans l'autre, il la tira pour qu'elle avance vers la prochaine étale. Le poisson ne semblait pas très frais, mais une fois cuit, il serait mangeable. Sôren commanda deux petits et continua son chemin avec la belle blonde.
« On rentre. Dépêches-toi, marche vite et ne te retourne sous aucun prétexte. » Sôren se sentait observé. Il attira Moira dans une ruelle, la parcourut et puis changea à nouveau de trajectoire. Des yeux étaient toujours braqués sur eux. C'était la sensation la plus désagréable au monde. Sören retrouva la paix lorsqu'ils se trouvèrent finalement dans les bois. Il lâcha la main qu'il broyait depuis tout à l'heure, et souffla un bon coup. « Est-ce que tu crois en l'amour ? » C'était une simple question. Sören se montrait toujours plus doux en privé, c'était prouvé et testé. Posant son regard sur la jeune blonde, il mordit sa lèvre fébrilement. Puis il s'arrêtait contre un arbre, tendit une pomme à sa prisonnière et croqua dans la sienne.
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MessageSujet: Re: STOP SHOUTING, PLEASE. (r.)   STOP SHOUTING, PLEASE. (r.) EmptyMar 29 Déc - 10:33

J'avais sagement suivis Soren comme si je n'étais qu'un vulgaire animal de compagnie. Et au final, je me représentais bien en cela. Je n'avais le droit de sortir que si il se trouvait en ma présence, et cette situation commençait peu à peu à m'exaspérer. Et ne pas savoir ce qu'il allait advenir de moi, ne m'angoissait que d'avantager, plus les jours passaient. Je n'en pouvais plus de cette perpétuelle angoisse qui me rendait à fleur de peau, ce que j'essayais de cacher du mieux que je le pouvais au grand blond. Bien des soirs, je fondais en larmes, car je ne savais rien, pas même si ma sœur, ma seule famille, était encore en vie, et si elle cherchait après moi. Les souvenirs de ma sœur s'effaçait peu à peu. Tout comme ceux de mes parents. Mais alors que j'étais perdu dans mes pensées, il m'avait soudainement attrapé la main, et me tirait vivement derrière lui d'un pas rapide. Que lui arrivait-il ? Mais j'avais obéis, il n'était pas ainsi sans aucunes raisons, sauf si s'afficher à mes cotés lui devenaient un peu trop pénible. Loin du village, je poussai alors un soupir, les joues légèrement rosies par cette soudaine marche rapide. Seulement, je n'étais pas au bout de mes peines, car Soren me posa alors une question qui me déstabilisait particulièrement. « Est-ce que tu crois en l'amour? » Je ne pris pas la peine d'y répondre dans la minute, attrapant d'abord la pomme, en y plantant mes dents de façon vive. J'étais affamée. Et cela me permettait de réfléchir à sa question, qui me posait une belle colle. « Je ne peux pas vraiment me prononcer, car je ne suis jamais tombé amoureuse. » Tant pis, si je passais pour une idiote, mais il était vrai que l'amour était un sentiment inconnu pour moi, je ne le connais que par les nombreux contes que ma mère me citait. Je savais juste que les beaux contes avec un beau prince sur son cheval blanc, n'était que des utopies, et heureusement pour moi, qui suis pourtant d'une nature naïve. « Pourquoi cette question? » j'étais curieuse, et je savais que c'était un vilain défaut. C'était juste qu'il me déstabilisait avec ces questions. Il était une toute autre personne parfois. En public, il redevenait l'homme qui m'exaspérer, mais en privé, il se montrait presque galant.
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